Les fans de Assassin’s Creed sont habitués aux sorties régulières de leur saga préférée, mais cette fois, Ubisoft a surpris tout le monde avec une annonce qui pourrait changer les plans de nombreux joueurs. En effet, Assassin’s Creed Shadows, l’un des jeux les plus attendus de la série, a été officiellement repoussé à 2025. Alors que le jeu devait initialement sortir en novembre 2024, cette nouvelle a suscité de nombreuses interrogations et inquiétudes. Mais que cache ce retard ? Et pourquoi Ubisoft prend-il une telle décision à quelques mois de la date de sortie prévue ?
Un report inattendu
La nouvelle est tombée sans crier gare : Ubisoft a décidé de repousser la sortie de Assassin’s Creed Shadows au 14 février 2025. Les raisons officielles évoquent le besoin de « temps supplémentaire » pour peaufiner le jeu et garantir une expérience de qualité pour les joueurs. Cette annonce, bien que compréhensible sur le plan technique, a néanmoins provoqué un choc chez les fans qui attendaient avec impatience de plonger dans l’univers du Japon féodal, cadre principal de ce nouvel opus.
Mais ce retard soulève d’autres questions. Derrière le discours de « perfectionnement » de l’expérience de jeu, certains se demandent si des problèmes plus profonds pourraient être en jeu. Ubisoft a annulé la présentation du jeu lors du Tokyo Game Show, un événement qui aurait dû être une vitrine majeure pour Assassin’s Creed Shadows. Une décision qui a ajouté une dose d’incertitude et alimenté les spéculations autour de l’état du développement du jeu.
Le spectre des reports à répétition
Si Ubisoft affirme que ce délai vise à offrir un jeu plus poli et abouti, il n’en demeure pas moins que le studio a déjà fait face à plusieurs polémiques autour de ses récentes productions. Des jeux comme Skull & Bones ont connu des reports successifs, et certains craignent que Assassin’s Creed Shadows ne suive le même chemin. Le report est d’autant plus préoccupant que cette version du jeu, se déroulant au Japon, est un rêve de longue date pour de nombreux fans de la franchise. Toute erreur pourrait se transformer en déception immense.
Qu’est-ce que cela signifie pour les joueurs ?
Le report de Assassin’s Creed Shadows signifie que les fans devront patienter quelques mois de plus avant de pouvoir parcourir les rues et temples du Japon féodal. Cependant, Ubisoft tente de compenser cette attente en offrant un geste commercial : tous ceux qui avaient déjà précommandé le jeu se verront rembourser, et les nouvelles précommandes incluront la première extension gratuitement. Cela permet au moins de calmer un peu la frustration des joueurs.
Mais au-delà des questions financières, ce qui inquiète vraiment les fans, c’est l’état du jeu en lui-même. Est-il possible que les développeurs aient sous-estimé les défis techniques liés à l’introduction de nouvelles mécaniques, telles que le parkour amélioré ou la furtivité repensée ? Ou bien des problèmes plus fondamentaux pourraient-ils être à l’origine de ce report ?
Un mal pour un bien ?
Pourtant, malgré les craintes légitimes, un report peut souvent être le signe qu’un studio prend ses responsabilités. Mieux vaut un jeu retardé, mais bien finalisé, qu’un jeu précipité avec des bugs et des performances médiocres. Ubisoft souhaite manifestement éviter les erreurs du passé, où des jeux comme Cyberpunk 2077 ou No Man’s Sky ont souffert de lancements problématiques. Le studio préfère prendre son temps pour offrir aux joueurs une aventure à la hauteur de leurs attentes, en espérant que la patience des fans soit récompensée par un chef-d’œuvre.
Le report d’Assassin’s Creed Shadows est sans aucun doute une déception pour tous les fans qui attendaient impatiemment de découvrir ce nouvel opus. Cependant, si ce temps supplémentaire permet à Ubisoft de livrer un jeu plus raffiné et plus immersif, cette attente pourrait bien valoir la peine. Reste à voir si ce pari sera payant ou si d’autres obstacles viendront entraver le développement de ce jeu tant attendu. Une chose est certaine : les prochains mois seront décisifs pour l’avenir de cette saga culte.